Commission de révision - Fait nouveau ou élément inconnu de la juridiction au jour du procès - Doute sur la culpabilité - Cas.
Dès lors que la condamnation pour meurtre repose principalement sur les déclarations de deux témoins, justifient la saisine de la Cour de révision, à laquelle il appartiendra d’apprécier si ces éléments entrent dans les prévisions de l’article 622, 4°, du code de procédure pénale :
- la révélation de ce que le principal accusateur, qui a, depuis lors, commis un meurtre selon un mode opératoire voisin, présente une personnalité à tonalité perverse pouvant le conduire à un désir de vengeance, écarté par l’arrêt de mise en accusation ;
- une nouvelle expertise dont il résulte que la victime serait décédée dans un délai deux fois supérieur à celui retenu en cours d’information ainsi que des vérifications horaires rendant difficilement crédible la perpétration des faits dans les circonstances décrites par ce principal témoin ;
- la production d’une ordonnance de non-lieu, ignorée de la cour d’assises, démontrant que le second témoin, qui avait affirmé avoir recueilli les confidences de la personne condamnée, avait porté, à la même époque, des accusations mensongères dans une autre procédure.
4 juillet 2013 SAISINE DE LA COUR DE RÉVISION
N° 11-REV.101 - Cour d’assises des Vosges, 14 mars 1997.
Cette actualité est associée aux catégories suivantes : Droit pénal
- janvier 2021
- mai 2020
- Le Tribunal administratif ordonne la suppression des panneaux de contre-plaqué et de plexiglas aux parloirs famille de Caen
- Faute de l’État causée par l’absence de diligences effectuées afin d’éviter la contamination, par un détenu malade, des autres personnes au sein de la prison
- Article dans Reflets.info: "Détenus, mais pas confinés Le monde carcéral face à la pandémie"
- Article sur France Info: ""S'ils nous disent qu'il y a un mec positif, ce sera la guerre…" : face au coronavirus, les prisons au bord de la rupture"
-
Par mail :
-
Par téléphone :